
© Brïte Pauchet
Chronique science du 30 juin sur CIBL.
C’est l’été. Il fait chaud. Dans les années à venir, il fera encore plus chaud. Le hic, c’est que notre corps n’est pas fait pour supporter de très hautes températures.
Une étude de l’Université d’Hawaii apporte une nouvelle pierre à l’édifice en quantifiant les cas réels de mort par chaleur excessive des 30 dernières années partout dans le monde. Les chercheurs ont identifié 783 vagues de chaleur dans 164 villes de 36 pays. Par exemple : à Montréal, 7588 décès, étalés entre 1990 et 2003, étaient liés aux îlots de chaleur.
À partir de ces données, les chercheurs ont ensuite utilisé un modèle prédictif afin de déterminer dans quelle mesure les changements climatiques, et la chaleur excessive qu’ils génèrent, pourraient toucher la population mondiale. Si les gouvernements ne prennent aucune action pour limiter les émissions des gaz à effet de serre, en 2100, trois êtres humains sur quatre risqueront de mourir de chaud.